Selfie sur ma vie académique!
17 September 2015 - 7:57pm
Nouvellement membre du comité des étudiants aux cycles supérieurs de l’organisme THEN/HiER, j’ai le plaisir de me présenter à l’intérieur de ce premier billet de blogue. Avec tout l’enthousiasme qui m’anime, ce billet ne sera sans doute pas mon dernier! Histoire de faire connaissance, je vous propose donc un selfie sur ma vie académique, soit une brève autobiographie de mon parcours qui m’a menée jusqu’aux études supérieures ainsi qu’un zoom sur mes intérêts de recherche!
Il y a de cela maintenant trois ans, j’étais assise sur les bancs de l’Université du Québec à Chicoutimi dans le but de décrocher mon baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire. Sans pouvoir affirmer bien connaitre les dessous du système universitaire, je savais pertinemment que j’étais au « premier » cycle. Je savais qu’il y avait plus d’un cycle et que quelque chose semblait exister au-delà du baccalauréat, mais allez savoir quoi et pourquoi! Jusqu’au jour où j’ai mis les pieds dans ce fameux cours unissant deux de mes passions : histoire et enseignement au primaire! Me retrouvant devant une jeune femme qui enseignait comment enseigner l’univers social aux futurs enseignants, je suis tombée des nues! « Elle fait le métier RÊVÉ cette enseignante! », ai-je crié à mon amie assise à quelques centimètres de moi! Cependant, du haut de mes deux années au baccalauréat, j’étais loin de savoir comment me rendre jusqu’à l’obtention de son poste d’enseignante à elle! Était-ce de la chance? Cela demandait-il des années d’études dans les cycles obscurs supérieurs du baccalauréat? À dire vrai, je n’en avais aucune idée!
C’est dans cette atmosphère qu’à la suite d’un cours quelconque, cette chargée de cours m’a proposé d’entretenir avec elle une petite discussion. Loin de me douter que celle-ci allait changer ma vie professionnelle à jamais, cette femme que j’admirais pour sa vision novatrice de l’enseignement s’est mise à m’expliquer les rouages du métier de professeur à l’université tout en m’invitant à songer sérieusement à suivre ses traces. Avait-elle lu dans mes pensées? Est-ce qu’enseigner à l’université donne la capacité aux gens de cerner les projets les plus ambitieux des personnes qu’ils rencontrent? Quoi qu’il en soit, elle avait été en mesure d’entrevoir que mes aspirations pour rendre le domaine de l’éducation meilleur étaient grandes.
De fil en aiguille, j’ai donc fait la connaissance de la chevronnée Catherine Duquette qui, elle, en plus de tout m’apprendre sur les études aux cycles supérieurs et sur le travail de professeur/chercheur, m’a ouvert la porte à tout un monde de possibilités : contrats d’assistanat de recherche, écriture d’articles, contrats d’aide pédagogique, etc.
Mes différents contacts m’ont amenée à découvrir l’Association québécoise pour l’enseignement en univers social (AQEUS) pour laquelle je suis maintenant bénévole depuis trois ans et que je chéris particulièrement pour l’accès facile à tout ce qui se fait d’inédit dans le domaine de la didactique de l’univers social, notamment au Québec. C’est d’ailleurs lors de l’un de ces congrès que j’ai eu la chance de rencontrer la brillante Marie-Claude Larouche de l’Université du Québec à Trois-Rivières qui allait devenir ma directrice de maitrise. Immédiatement à la suite de l’obtention de mon baccalauréat, je suis donc emménagée dans cette ville où j’ai également fait la connaissance de Luc Prud’homme, professeur d’expérience de cette même université devenu mon codirecteur. Tandis que Marie-Claude est d’une aide précieuse concernant la didactique de l’univers social au primaire, Luc, quant à lui, me guide à travers le monde des pédagogies alternatives pour lequel j’ai eu le coup de foudre lors d’un stage professionnel en Belgique!
Vous l’aurez ainsi deviné, mes intérêts de recherche se centrent sur l’enseignement de l’univers social au primaire en contexte alternatif Freinet au Québec! Je ne manquerai donc pas de vous faire découvrir ce vaste horizon rempli de possibilités dans mes billets de blogue ultérieurs! De même, à mon gré, je résumerai et critiquerai certaines lectures effectuées pour vous concernant l’enseignement de l’univers social en plus de vous assaillir de tranches de vie concernant mon quotidien d’étudiante assoiffée à la maitrise.
Quels sont mes buts en tant que blogueuse pour le comité étudiant de THEN/HiER? Démontrer que les études supérieures sont accessibles à tous et que l'univers social et la mise en action des élèves peuvent facilement s’arrimer, autant sur le plan de la théorie que de la pratique, pour créer des situations d’apprentissage vivantes et stimulantes en classe!
Prêt pour cette aventure? Certainement pas autant que moi!
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