Letourneau, Jocelyn. « "Impenser" le pays et toujours l'aimer ». (1998)
Citation:
Letourneau, Jocelyn. « "Impenser" le pays et toujours l'aimer ». Cahiers internationaux de sociologie 105 (1998) : 361-81.
Abstract/Summary:
On se propose ici, à la lumière du cas du Québec, d’entreprendre une réflexion sure le rôle de l’intellectuel dans le cas spécifique des « petites nations ». Comment, en contexte de culture réputée précaire et fragile, assumer l’ « interpellation nationaliste »? Comment se soustraire à la sirène de l’appartenance, « déthématiser » les cas échéant les figures d’un groupe, sans par ailleurs nier sa responsabilité, en tant qu’intellectuel, de contribuer à l’édification d’une conscience collective qui soit libératrice pour les siens? En somme, comment « impenser » son pays et toujours l’aimer? Plutôt que d’apporter des réponses toutes faites à ces questions singulièrement complexes et délicates, nous tâchons, à partir mais aussi en échappé de la pensée de Fernand Dumont, d’engager un débat serein sur ce terrain plein de passion.
In the light of the concrete example of Québec, we undertake a discussion about the role of intellectuals in the case specific to “small nations.” How, in the context of a precarious and fragile culture, one is to assume, deal with or manage its “nationalistic” sentiment? How can intellectuals avoid being trapped by the relation or commitment they may have in regard to the group they belong to while not denying their responsibility to contribute building up common grounds for the group? Instead of having unequivocal answers to those questions, we try, in a sort of dialogue with Fernand Dumont, to address the complexity of the issue, and, in the last part, to bring some ideas to stimulate the debate.
Source/Credit:
JSTOR 