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Symposium lorsqu'on doit se quitter: Les tenants et les aboutissants de l'aliénation, 19-20 nov

Date(s) de l’évènement: 
19 novembre 2014 - 20 novembre 2014
Ville: 
Ottawa, ON

L’aliénation d’objets, d’oeuvres d’art ou de collections complètes d’un musée ou d’une galerie fait de plus en plus l’objet de débats parmi les directeurs, conservateurs, artistes et avocats, ainsi que sur les scènes juridique, politique
et publique.

Quels facteurs contribuent à de « bonnes » ou « mauvaises » méthodes d’aliénation? Quelles sont les normes juridiques, éthiques et professionnelles qui s’y appliquent? Varient-elles en fonction de l’établissement ou de la situation? L’aliénation est le retrait permanent (par la vente, le don, le commerce, voire la destruction) d’objets des collections des musées, galeries, archives, bibliothèques et autres établissements de cet ordre. Des pratiques d’aliénation judicieuses ont tout à fait leur place dans un programme exhaustif de gestion des collections et augmentent la valeur des collections. De mauvaises pratiques d’aliénation, par contre, peuvent être source de publicité négative, décourager les donateurs, créer des problèmes financiers et mener à des poursuites judiciaires.

De nombreux établissements au Canada procèdent actuellement à l’aliénation d’objets de leurs collections, ou prévoient le faire sous peu. Or, les méthodes employées pour atténuer les risques et se départir avec succès de biens n’ont jamais été mises en commun. Ce symposium, parrainé par l’Association des musées canadiens, vise à répondre à la question suivante : « Les biens donnés à un musée ou à une galerie, ou achetés par ces établissements, doivent-ils demeurer indéfiniment dans le domaine public ou peuvent-ils dans certains cas être vendus ou donnés? » Comment les fonds générés par l’aliénation, le cas échéant, doivent-ils être utilisés? Encore récemment, des établissements vendaient discrètement des objets et affectaient les recettes de ces ventes à l’entretien et à la croissance d’une collection. D’autres, dans des pratiques plus transparentes et controversées, mettaient des oeuvres d’art en vente afin de couvrir les frais d’exploitation, les salaires ou même les régimes de retraite des employés.