Annales canadiennes d'histoire, vol 49 no 2
Canadian Journal of History
Volume 49, Number 2, 2014
This Issue Includes:
Asleep by a Frozen Sea or a Financial Innovator? The Hudson's Bay Company, 1714-63
Mike Wagner
'Asleep by a frozen sea' is a description of the early history of the Hudson's Bay Company (HBC) that has persisted since the mid-eighteenth century. The management of the company prior to the Seven Years War (1756-63) has received decidedly mixed reviews. In particular, the company has been criticized for a lack of initiative in North America relative to its French rivals. This article re-assesses the operations of the company from the perspective of its British managers. It examines what they sought to achieve as well as how they generated revenues, controlled costs and managed their cash flow. This analysis reveals that, far from being 'driven to the wall' by its French competitors, the HBC, through careful control of costs and an innovative approach to financial management, protected the interests of its shareholders while ensuring considerable operational flexibility in North America.
'Asleep by a frozen sea' est un exposé du début de l'histoire de la compagnie de la Baie d'Hudson (CBH) qui a survécu depuis le milieu du dix-huitième siècle. Avant la Guerre de Sept ans (1756-1763) l'administration de la compagnie avait reçu un bilan vraiment partagé. En particulier, on a critiqué son manque d'initiative vis-à-vis de ses concurrents français en Amérique du Nord. Cet article réexamine la gestion de la compagnie du point de vue de ses administrateurs britanniques. Nous examinons ce qu'ils tentaient de réaliser, de même que leur façon de générer des recettes, de contrôler les dépenses de même que de gérer leur marge brute d'autofinancement. Cette analyse nous dévoile que, loin d'être dépassé par leurs concurrents français, la CBH, en contrôlant soigneusement des coûts et en poursuivant une démarche novatrice de leur gestion financière, a protégé les intérêts des actionnaires tout en offrant une souplesse d'exploitation considérable en Amérique du Nord.
The Polish-Czechoslovak Confederation Project in British Policy, 1939-1943: A Federalist Alternative to Postwar Settlement in East Central Europe?
Victoria Vasilenko
This article examines the Polish-Czechoslovak confederation project of 1939-1943, which was seen by its proponents in wartime London as the core of a potential Central European Federation. The author devotes special attention to British policy, as it helps not only to understand how the project fitted into British and Allied post-war planning, but also to reveal the various alternatives that were being considered for postwar settlement in East Central Europe. The main reason for the confederation project's failure was the well-known Soviet veto. However, there were other factors that made the USSR's policy so decisive.
Dans cet article, nous examinons le projet de confédération polonaise-tchécoslovaque de 1939-1943, qui était considéré par ses partisans à Londres, durant la guerre, comme pouvant être au cœur d'une Fédération possible des pays du centre de l'Europe. L'auteur prête beaucoup d'attention aux politiques britanniques, ce qui, non seulement nous aide à comprendre comment ce projet s'intégrait dans la planification de l'après-guerre des Britanniques et des Alliés, mais nous révèle également les différentes solutions qui étaient prises en considération pour arriver à un accord au sujet de l'Europe centrale de l'Est. Nous soutenons que la raison fondamentale de l'échec du projet de confédération était bien connue de tous, et que c'était le véto soviétique. Toutefois, il y avait d'autres facteurs qui ont rendu cette politique soviétique si décisive.
Win Friends or Make Enemies: Team Canada's 1978 Diplomatic Mission to Czechoslovakia
Marcel Jesenský
The Canadian government's role in funding and managing amateur sports increased dramatically as part of the expansion of the postwar social welfare state. A case study of the government's involvement in Team Canada's participation at the 1978 World Hockey Championship reveals the deliberate attempt by Canadian hockey players, government officials, diplomats, and embassies, to improve Canada's image abroad after it had been damaged by the team's unsportsmanlike behaviour at the same championship the previous year. Ottawa's portrayal of this 1978 ''charm offensive'' as successful helped it justify its role in operating the Canadian national team. This article situates the government's role in the 1978 World Championship in the context of trends that began in the 1960s, when the government became more involved in sports, and charts a growing awareness of the potential for sport - and especially hockey in the case of Canada - to function not only as an important component of collective identity, but also as an integral part of the nation's foreign relations strategy.
Le rôle du gouvernement canadien dans le financement et la direction du sport amateur s'intensifia de façon spectaculaire dans le contexte du développement de l'État-providence d'après-guerre. Une étude du rôle du gouvernement dans la participation de l'Équipe du Canada au championnat du monde de Hockey en 1978 illustre les tentatives délibérées des joueurs de hockey canadiens, des fonctionnaires, des diplomates et des ambassades pour améliorer l'image du Canada à l'étranger qui avait été ternie par les comportements déloyaux de l'équipe au même championnat l'année précédente. Cette évocation de l'« offensive de charme » d'Ottawa, présentée comme ayant été couronnée de succès, favorisa la motivation du rôle que le gouvernement joua avec son équipe nationale. Cet article met en contexte le rôle du gouvernement dans le championnat du monde de 1978 dans la conjoncture des tendances qui émergèrent au cours des années soixante, alors que le gouvernement s'impliquait davantage dans les sports. Il retrace également la conscience grandissante du rôle que pourrait jouer le sport-et surtout le hockey au Canada - dans la formation de l'identité´ collective mais aussi dans de cadre d'une stratégie diplomatique.
Featured Reviews:
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Sarah L. Leonard
