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1812 : SECRETS D’ARCHIVES – LE MUSÉE STEWART

1812 : SECRETS D’ARCHIVES – LE MUSÉE STEWART ANNONCE
SA PARTICIPATION À LA COMMÉMORATION BICENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1812

Montréal, le 10 janvier 2013 – Le Musée Stewart est heureux d’annoncer l’obtention d’un financement de100 000 $ provenant du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds de commémoration de la guerre de 1812 du ministère du Patrimoine canadien. Ces fonds permettront au Musée Stewart de mettre en place le projet Internet 1812 : Secrets d’archives.

Par ce projet multimédia, le Musée Stewart se positionnera comme une institution ayant emprunté le virage technologique mais aussi comme un centre de référence sur la guerre de 1812 grâce à la diffusion d’un portail Internet. Ce dernier comprendra la plus grande base de données existante avec moteur de recherche sur les milices du Bas-Canada, un carnet social de la population bas-canadienne de l’époque et une série de conférences et capsules historiques sur le sujet. Un concours pancanadien, Sur les traces de nos héros canadiens, sera également déployé afin de sensibiliser la population et de faire appel aux archives familiales pour continuer à alimenter la base de données.

Rappelons que le Musée Stewart possède plus de 100 artéfacts (objets, livres anciens, archives) en lien direct avec la guerre de 1812. De plus, l’institution muséale loge dans l’arsenal du dépôt fortifié britannique de l’île Sainte-Hélène, un bâtiment militaire érigé entre 1820 et 1824 par les Britanniques qui, après les événements de la guerre anglo-américaine, décident de renforcer le système défensif de leurs colonies en Amérique du Nord. L’île Sainte-Hélène est alors perçue comme le lieu idéal pour un centre de ravitaillement pour Montréal et le Haut-Canada.

Une histoire méconnue
Les années 1812-1815 représentent une période sous-analysée de l’histoire du Bas-Canada, même si celles-ci correspondent à une étape importante dans l’histoire du Québec. Plus de 10 000 miliciens ont été recrutés pour défendre la patrie. Et pourtant, on observe l’absence de ressources informationnelles et éducatives ayant pour thème la société du Bas-Canada vers 1820 et, plus particulièrement, sur l’émergence et la défense des droits linguistiques des francophones ayant participé au conflit. 1812 : Secrets d’archives permettra donc de combler cette lacune en plus de répondre directement à un volet du Programme de formation de l’école québécoise, « univers social », en se penchant sur l’influence de certains acteurs majeurs et sur l’incidence d’événements historiques sur l’organisation sociale et territoriale du Bas-Canada.

Le conflit a effectivement eu un impact sur l’aménagement du territoire de la société du Bas-Canada en 1820, plus particulièrement par l’implantation d’un système de défense et de communication (garnisons militaires et canaux de navigation) encore visible aujourd’hui. Les guerres napoléoniennes, qui ont aussi eu une incidence sur la société canadienne, seront également abordées. L’espionnage et la subversion par des agents français piqueront assurément l’intérêt des Canadiens et des Québécois. La guerre de 1812 a aussi eu des conséquences sur l’avenir des peuples des Premières Nations et un impact sur la technologie. Les premières fusées furent utilisées en Amérique du Nord lors de la bataille du 20 mars 1814 sur la rivière Lacolle, contre les armées américaines.

Pour s’assurer du succès du projet, le Musée Stewart a fait appel à M. Luc Lépine, un historien militaire qui, au cours des 30 dernières années, a travaillé à la démystification de ce conflit et à la rédaction d’une thèse de doctorat sur le sujet. Le chercheur a d’ailleurs gracieusement transmis au Musée Stewart toutes ses archives qui contribueront à alimenter le projet en plus de permettre l’édification de la base de données et du carnet social. Le tout sera rendu disponible aux Canadiens qui pourront ainsi mieux analyser et comprendre les impacts du conflit de 1812-1814.

En conclusion
« J’ai toujours cru que le Musée se distinguait par les collections qu’il conserve et qu’il expose. Et, aujourd’hui, j’y crois plus que jamais. La collection permanente est le coeur, le corps et le cerveau du Musée. La mission éducative en est le poumon, et ses formes d’expression diverses lui donnent sa personnalité, son souffle et son rythme. Notre participation aux commémorations de 1812 est une occasion de réaffirmer ce principe fondateur du Musée qu’avait insufflé M. Stewart », déclare Guy Vadeboncoeur, directeur et conservateur en chef du Musée Stewart.

« Le Canada que nous connaissons aujourd’hui n’existerait pas si l’invasion américaine de 1812-1814 n’avait pas été repoussée. Voilà pourquoi la guerre de 1812 est un chapitre déterminant de notre histoire, a expliqué l’honorable James Moore, ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles. Notre gouvernement est fier d’investir dans un projet qui donne la chance aux Canadiens d’en apprendre plus sur leur passé et les efforts héroïques qui relatent l’histoire du Canada d’aujourd’hui, c’est-à-dire un pays uni, prospère et libre. »

À propos du Musée Stewart
Le Musée Stewart, musée d’histoire privé à but non lucratif, a été fondé en 1955 par le philanthrope David M. Stewart. L’institution détient une collection unique de près de 27 000 artéfacts, documents d’archives et livres rares liés à la présence européenne en Nouvelle-France et en Amérique du Nord, jusqu’à nos jours. Sa mission principale : préserver et mettre en valeur ces objets qui relatent les voyages d’exploration, les avancées scientifiques, les faits d’armes, les croyances et la vie quotidienne de nos ancêtres. L’organisme montréalais loge dans l’arsenal du dépôt fortifié britannique de l’île Sainte-Hélène, construction militaire du19e siècle inscrite au Répertoire du patrimoine culturel du Québec.

Contact : Myriam Perron
Conseillère en communication
Tél. : 514 861-6703 poste 231
mperron@stewart-museum.org