Retour sur la journée d’étude « L’histoire orale en vaut-elle la peine ? Avantages et contributions d’une pratique en milieu francophone »
Le 10 avril dernier s’est tenue à Sherbrooke une journée d’étude portant sur l’histoire orale coorganisée par les candidates à la maîtrise en histoire Myriam Alarie et Christine Labrie ainsi que par la professeure Louise Bienvenue. Constatant depuis la dernière décennie un regain d’intérêt à l’endroit de cette pratique de la part des historiens québécois (en témoignent notamment la création du Centre d’histoire orale et de récits numérisés de l’Université Concordia (CHORN) en 2006 et la parution prochaine d’un numéro spécial de la Revue d’histoire de l’Amérique française sur les sources orales), elles proposaient de s’interroger sur ses avantages, ses limites et ses perspectives d’avenir. Si l’histoire orale se prête bien à la multidisciplinarité, les organisatrices ont choisi de rassembler uniquement des historiens afin de réfléchir sur les réticences qui semblent être le propre de leur profession. C’est donc dans une ambiance décontractée que 15 intervenants d’horizons variés ont puisé dans leur expérience pour répondre à la question « L’histoire orale en vaut-elle la peine ? ». Saluons le fait qu’il s’agisse d’un des rares évènements du genre en histoire à être consacré à des enjeux d’ordres méthodologique et épistémologique.